Les péripéties de Evelyne au Vietnam - Avril 2010
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Les Sampaniers du Vietnam :: Carnets de Route & Voyages au Vietnam :: Nos Aventurier(e)s Voyageur(se)s au Vietnam
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Les péripéties de Evelyne au Vietnam - Avril 2010
Je vous invite à suivre cette bien belle aventure contée avec plein d'humour d'une toute nouvelle marraine des sampaniers : Evelyne
En tout cas merci à toi de nous avoir fait voyagé dans ce magnifique pays et surtout d'avoir partagé avec nous tes péripéties ou exploits
Et comment que nous souhaitons avoir la suite de tes aventures, Evelyne
En tout cas merci à toi de nous avoir fait voyagé dans ce magnifique pays et surtout d'avoir partagé avec nous tes péripéties ou exploits
Bonjour tout le monde,
Je reviens du Vietnam et particulièrement de Hué où j’ai pu faire une visite aux enfants avec Thuy. Tout d’abord, je voudrais témoigner de l’efficacité et de la gentillesse de Thuy, un tout petit bout de bonne femme. Nous sommes arrivés en premier lieu dans sa maison, afin d’y déposer tous les polaires emmenés (2 valises !). Thuy et Jean étaient ravis. Ils avaient reçu d’autres vêtements depuis quelques jours et cela promettait donc encore bien du travail de tri et de distribution à venir. Puis nous avons pris une voiture pour aller visiter un quartier de sampaniers.
Dès notre arrivée, les enfants se regroupent tous autour de nous, les mères avec les petits dans les bras assaillent quasiment Thuy. Ma fille prend des photos des enfants (vous les aurez bientôt, le temps qu’elle me les transmette).
Tau, mon filleul, 13 ans, m’attend. Il a la taille d’un gamin de 8 ans. Très timide et réservé. Je vois également sa grande sœur, Vi, qui est déscolarisée depuis un an. Si l’école accepte de la reprendre (c’est son souhait), je la parrainerai également. Les parents et la petite dernière sont absents, ils sont partis pêcher.
Je visite la maison de Tau, on se sent un peu gêné et voyeur de prendre des photos, mais franchement quand on voit dans quelles conditions les sampaniers vivent, il faut faire passer le message. Les maisons, c’est vraiment le strict nécessaire : des parpaings et un toit. Pas de portes ni de fenêtres, c’est trop cher. Construites en plus en zone inondable, il y a de quoi frémir. C’est mieux que sur les sampans quand même, c’est pour vous dire…
Les enfants sont heureux de nous voir, mais on voit bien qu’ils ne sont pas en bonne santé : les nez coulent, ils toussent, ont des petites plaies infectées, ont mal aux dents, ect … que de choses à faire encore pour les aider !
Thuy nous raconte qu’il y a quelques jours, il y a eu un reportage à la télé sur les sampaniers.
En fait, pour survivre, ils pêchent parfois au moyen de groupe électrogène, pour produire de l’électricité dans l’eau et tuer un plus grand nombre de poissons. C’est évidemment illégal mais quand il s’agit de nourrir sa famille … Et bien dans le reportage, ils étaient considérés comme des criminels, vous pensez, détruire ainsi la nature !! Quel décalage!!
Notre visite a été assez rapide puisque touristique au départ, mais suffisamment pour que cela nous retourne émotionnellement. Je voudrais déjà pouvoir y retourner et y passer plus de temps. On aura plus de photos et d’infos par Jeannick.
Soyez patients quand vous demandez quelque chose à Thuy, vu tout le travail qu’elle a, c’est sûr que les journées de 24h ne sont pas assez longues. En plus l’électricité à Hué ne fonctionne que par demi-journée. C’est assez handicapant !
Bon, pour ne pas rester sur des sensations trop poignantes, maintenant la partie rigolade. J’avais demandé à l’agence de voyage de Thuy et Jean de m’organiser une ballade en vélo. OK. Pas de problème. C’est Jean qui s’en occupe. Donc, on commence par aller chercher les vélos. Le problème, c’est que mon rapport taille/poids est un peu inversé, si vous voyez ce que je veux dire, en plus j’ai 51 ans, et cela fait au moins 20 ans que je n’était pas monté sur un vélo. « T’inquiètes pas, quand on sait faire du vélo, ça ne se perd pas ». Oui, c’est vrai, … mais il y a quand même un temps d’adaptation !! Bon, le vélo, trop grand, ok, mais roue voilée en plus … heureusement il avait quand même des freins, j’étais contente. Je commence à essayer de grimper dessus par la droite (réflexion aimable de Jean bien sûr) et on démarre. En pleine circulation. Avec des dizaines de mobylettes-scooters-cyclos-pousses-motos-voitures qui klaxonnent de partout et roulent dans tous les sens. Le code de la route ? Oubliez, ils connaissent pas !! je zigzague donc comme je peux, je fais bien sûr rire tout le monde. Je prends de l’assurance, ça y est, je roule …. Sauvée !!
Et ben non.
Jean, en tête, se retourne et nous dit : attention on va tourner à gauche, c’est un virage serré et on passe tout de suite sur un pont étroit.
Sûre de moi, je tourne à gauche (trop vite), je ne maîtrise plus mon vélo, je rate le début du pont, je manque de tomber à droite dans la rivière. Non, je l’évite au dernier moment en braquant fortement à gauche. Je prends le pont, toujours déséquilibrée. Je pile. Je m’arrête à quelques centimètres des fesses d’un pêcheur !! merci les freins !! Grand moment de gloire et de solitude. En plus j’ai failli faire tomber ceux qui me suivaient !! On a bien rigolé. La suite de la ballade, facile, une petite route défoncée, des énormes dos d’âne, 20 km de parcours, la routine quoi ! Jean a été charmant, il s’arrêtait souvent (merci pour mon postérieur) pour nous commenter les cultures, le travail des rizières. On a visité un tout petit musée du riz tenue par une vietnamienne de 90 ans très alerte qui nous mimait les gestes, c’était très intéressant. J’étais quand même contente de moi au final !
Si mes aventures physiques dans la baie d’Along vous intéressent, dites le moi, je vous les raconterai …
A bientôt
Et comment que nous souhaitons avoir la suite de tes aventures, Evelyne
Re: Les péripéties de Evelyne au Vietnam - Avril 2010
Voici la suite de ces aventures au Pays du Dragon
Me voilà, me voilà,
Bon, alors, à la demande générale (merci Hélène de m’avoir quafté), la baie d’Halong !
C’était donc tout au début de notre séjour. Le temps sur Hanoi était froid et pluvieux, pas de bol. Mais on était bien contents, on ne s’était pas fait écraser en traversant les rues, on n’était pas devenus sourds à cause des klaxons, et on avait pu visiter le vieux quartier avec ses rues pittoresques, c'est-à-dire une rue par métier. Quand vous avez vu la quinzième boutique de lunettes (ça commence à lasser) … Bref, tout allait bien. Enfin presque. Parce que l’hôtel (Especen, pour ne pas le nommer) c’était pas tout à fait ça. Bien sûr, on avait une chambre avec deux lits (ma fille et moi), l’autre chambre VIP, s’il vous plaît, pour mon fils et sa compagne, avec un grand lit. On n’a jamais su pourquoi elle était VIP, d’ailleurs. Peut-être à cause du « balcon », qui devait mesurer 30cm par 1m. Bon.
Déjà, les draps. Propres. Super.
Mais très humides. Vous savez, comme lorsque vous sortez votre couette du sèche linge et que vous avez l’impression qu’elle est sèche parce qu’elle est encore tiède. Là, pareil !! Sauf qu’on dormait dedans. On se cale … et on bouge plus ! enfin, il vaut mieux, parce que de toute façon vos pieds sont à l’air car le drap est trop petit et ne borde pas.
Bruits dans les couloirs toute la nuit, (les murs sont en carton, je pense), hurlements des chattes en chaleur à l’extérieur. Pluie sur les tôles ondulées. Décalage horaire.
Remarquez, du coup, on n’a pas eu besoin d’arrêter le réveil à 6h du mat car on ne dormait pas. C’est un point positif quand même.
Petit déjeuner. Mon repas préféré de la journée : Café au lait, tartine de beurre, pain frais… Stop ! Chez vous, oui, mais pas là. Déjà, on vous téléphone 3 fois (si, si) pour vous demandez ce que vous voulez : sucré ou salé. Bon. C’est un peu énervant mais on gère. Anthony (mon fils) et Clare (sa compagne chinoise) nous rejoignent, eux aussi avaient eu 3 coups de fils … On se sent moins seuls. On s’installe dans le coin salon de la chambre (ça c’est vrai) et royalement on nous apporte : du café dans des verres (le mien c’était un verre avec la pub Black et Decker, amis du bricolage bonjour). Pas de lait. Une espèce de crème épaisse, très épaisse même, un peu jaunâtre. Et un morceau de pain presque frais. Le beurre, je devrais dire la matière grasse, un peu fondu. Bon, on s’accommode, on part quand même voir la baie d’Halong !!
La suite vous l’aurez plus tard, il faut que j’aille tondre la pelouse …
Re: Les péripéties de Evelyne au Vietnam - Avril 2010
Ça y est, me revoilà pour la suite de l’histoire.
Bon, nous avions programmé depuis la France notre petit périple en Baie d’Halong. Donc, comme prévu, notre guide vietnamienne Thru (je sais pas comment ça s’écrit, mais ça se prononce Trou), parlant français, vient nous chercher à notre hôtel. Un petit van avec chauffeur nous attend.
Précision de dernière minute, nous qui étions avec nos valises (dont 2 de polaires), la guide nous prévient « ne prenez que le strict minimum puisqu’on va faire de la moto. Mais oui, bien sûr, pas de problème. L’hôtel accepte de nous garder nos valises (ouf) et nous partons avec un sac à dos pour quatre.
Le trajet se passe bien, je vous évite les coups de freins brusques et les klaxons, après deux heures de route on arrive à un embarcadère, où bien sûr se trouvent des vendeurs de nourriture. Je refuse poliment le thé que Thru nous offre.
Ah oui, c’est vrai, j’avais oublié de vous parler du thé. Bon. (non pas bon, « bon » c’est juste une expression). Alors, le thé. Comment dire ? Pour en avoir goûté dans la rue, je situerai le goût entre l’épinard et l’oseille. Avec de petits morceaux verts qui flottent dedans. Assez spécial …
Donc, méfiante, je m’achète de petites briques de lait !!! Yes, du vrai lait !!! sauvée, je vais pouvoir en mettre dans mon café ! quelle routarde ingénieuse je fais !
Trajet en bateau rapide (il paraît) pendant une demie heure, et nous voilà, on débarque sur l’île de Cat Ba. Il pleut. Nous attendent des petites motos avec chauffeurs locaux. Heureusement, le ridicule ne tue pas (je ne serai pas rentrée vivante en France). Affublés d’impers genre sac poubelle (0,30 centimes dans les rues d’Hanoi), et d’un petit casque coloré, les chauffeurs nous jaugent. Pour eux ce doit être le dilemme. Qui va me prendre en remorque ? le plus âgé se décide, se sacrifie sans doute. Me voici juchée à l’arrière de cette petite moto (je ne suis jamais montée sur une moto, qu’est ce que je fais dans cette galère ?), nous voilà partis à traverser l’île. Et là c’est simplement magnifique, des routes tortueuses (mon dieu, les reprises de vitesse pour monter les côtes), des paysages sublimes, des plaines avec des buffles et des paysans, des petits monts couverts de végétation luxuriante, des chèvres sauvages qui traversent la route. On en prend plein les yeux, je trouverai presque agréable de tenir les hanches de mon chauffeur …
Une heure après, nous arrivons au véritable départ de notre croisière. Une jonque nous attend. Superbe. Rien que pour nous. Tout est calme.
FIN
Mais non, c’est le début !! à plus tard
Re: Les péripéties de Evelyne au Vietnam - Avril 2010
Voici la fin de cette belle aventure
Bon, puisque tout le monde a son ticket, je finis mon histoire.
Nous sommes à l’embarcadère de la Baie d’Halong. Nous nous suivons à la queue leu leu sur un ponton pourri, mais flottant quand même, pour rejoindre notre très belle jonque. Sauf que la jonque est haute. Moi je suis petite. Tout le monde passe devant moi, grimpe à bord et me regarde en croisant les bras. Bon. Va falloir y aller. Je m’agrippe au bord en levant les bras. Je lève une jambe, j’essaie de me hisser. Ca fait pas grand effet. Je prends appui sur un pneu qui pend sur le bord du bateau, le pneu commence à glisser latéralement, je suis le même mouvement. Ce doit être un joli mouvement, puisque cela fait rire tout le monde. Mais cela ne m’aide toujours pas. Finalement, des bras secouratifs (ça n’existe pas comme mot, mais j’aime bien) se tendent vers moi et je parviens enfin à monter à bord.
Le personnel de bord se marre bien, j’ai réussi mon examen de passage !
On part. Alors là commence une petite traversée inoubliable. Imaginez vous au milieu de cette nature sauvage, des îlots rocheux recouverts de végétation, on entend le chant des oiseaux que l’on ne voit pas, l’eau est de couleur verte, très calme, on se dirait sur un lac. La jonque avance doucement, pas d’autres jonques autour de nous. C’est génial.
On visite nos cabines. Petites mais très bien. Pour la salle d’eau attenante, c’est un peu rustique mais c’est marrant. Ils font chauffer des thermos d’eau, que vous videz dans une bassine en pierre posée sur le sol, il y a une grosse jarre pleine d’eau froide, avec une louche. Et vous dosez ainsi la chaleur de votre « lavabo ». Bon, ça vaut pas une bonne douche, mais on arrive à se laver quand même. Après on renverse l’eau par terre, elle s’évacue par des trous dans le sol.Quand aux toilettes, excusez les détails, mais c’est à savoir, on ne jette pas le papier utilisé dedans. Non, non, on le dépose délicatement dans une petite poubelle prévue à cet effet. Comme au Mexique, pour celles qui auraient eu l’occasion d’y aller.
Mais voilà l’heure du repas du soir qui arrive. Génial, le cuisinier s’est surpassé, cinq, six plats nous attendent. Des nems (dé-li-cieux), de la fondue de poisson, du riz, des légumes verts (je ne connais pas leurs noms), des mangues, de l’ananas. Un vrai régal. Les membres du personnel mangent avec nous, on rigole bien, surtout quand Anthony croque dans un piment . J’ai cru qu’il allait se jeter par-dessus bord (pas le piment, Anthony !). Mais non, il a pleuré, on lui a fait lever le bras droit, toucher son nez, se frapper la tête et finalement il en est sorti vivant. Après le repas, le personnel a déposé sur l’eau de petites lanternes colorées, allumées par des bougies, et les a laissé s’éloigner sur l’eau, emportées par le courant. C’est magique.
Une bonne nuit de sommeil, toujours isolés du monde, et nous voilà prêts pour une bonne journée. Il pleut par intermittence, mais il fait plus chaud, c’est nettement mieux. Au programme : visite d’un village de pêcheurs et petite ballade en canoé. On ne m’avait jamais dit que le village de pêcheurs … était flottant !!! La guide nous affuble de superbes chapeaux vietnamiens coniques (avec un petit ruban de couleur sous le menton) et voilà, c’est reparti, il faut descendre de la jonque dans une barque, heu, avec le poids, ça tangue beaucoup. Et hop, la barque nous emmène et nous débarque … sur des flotteurs. Bien sûr. Avec les sandales en caoutchouc (obligatoires sur le bateau) que l’on a au pied, non seulement on a l’air idiot, mais en plus ça glisse. Une toute petite maison d’une pièce sur pilotis est entourée de dizaines de bacs qui contiennent les poissons d’élevage. Les bacs sont reliés entre eux par des « passerelles » c'est-à-dire deux planches disjointes de la largeur d’un pied. C’est glissant. Je n’avais qu’une trouille, c’était de tomber à l’eau et ça a bien failli m’arriver. Je me suis trouvée déséquilibrée en enjambant des cordages (en plus, ils vous mettent des pièges !), je ne sais pas comment je me suis rétablie mais j’ai eu une montée d’adrénaline, je vous explique pas ! Visite très intéressante et retour sur le bateau, barque, grimper … je commence à trouver la technique, j’ai toujours besoin d’aide, ça c’est sûr, vu que mes bras et mes jambes n’ont pas grandi, mais c’est un peu mieux quand même. Je me sentirai presque bien. Autant vous dire que je suis en super forme quand arrive l’heure de la ballade en canoé.
Sauf que le canoé, c’est encore plus petit qu’une barque, l’écart est encore plus grand à franchir. Je me demande si j’ai bien fait d’accepter. En plus, il pleut et on porte nos super impers, tout en étant en maillot de bains. On a refusé les gilets de sauvetage, ils devaient être prévus pour des nains de toute façon. Bon, premier canoé, Anthony et Clare, normal. Pourquoi ça se passe bien pour eux ? Deuxième canoé Fabienne et moi. Fabienne qui hurle : montes d’abord, montes d’abord (je ne vois pas pourquoi). Je suis agrippée au bras du capitaine, je tends une jambe vers le bas, mon pied touche le fond du canoé, celui-ci commence à bouger. Je commence à faire un grand écart. Je m’accroche encore plus fort, du coup le cuisinier vient en aide au capitaine, ça y est je suis debout dans le canoé, qui bouge encore plus, ils sont 3 maintenant à essayer de me maintenir à flot. Après un dernier effort, telle une gazelle, j’allonge mes jambes dans le canoé.
Fabienne me rejoint sans problème. Une double rame chacun, ça y est on est parti. Je suis récompensée de mes efforts. Glisser dans la baie d’Halong, c’est géant. Encore faut il ramer de concert, mais bon on se débrouille plutôt pas mal. On passe dans une grotte, on débouche dans une anse magnifique. Trois autres canoés sont là, ils nous indiquent de les suivre. Bêtement, on le fait. La différence entre eux et nous, c’est qu’eux ils avaient sans aucun doute l’habitude. Parce que lorsqu’il a fallu passer par une grotte, dans le noir complet, en angle droit, avec une hauteur de plafond qui dépassait à peine notre tête, et manœuvrer en même temps, on s’est fait quelques frayeurs en heurtant des affleurements de rochers. Très fières de nous, Fabienne et moi nous retournons vers Anthony et Clare pour voir ce qu’ils font. Et bien pour une fois, c’est nous qui nous sommes marrés ; ils ont perdu une rame dans la grotte !! Anthony a du ramer tout seul pour le retour. Yes !
Ma joie fut de courte durée.
Qui dit retour au bateau dit remonter sur le bateau. La gazelle aux jambes allongées, comment elle fait ? et ben elle y arrive pas !! J’avais beau essayer de replier mes jambes et de me soulever avec les bras, impossible de décoller mes fesses du fond du canoé. Hurlements de rire à bord. Tout le personnel était là. Le canoé tanguait, j’avais chaud, j’étais morte de rire (ce qui n’arrange rien pour faire un effort), les matelots me tiraient par les bras vers le haut, je hurlais « arrêtez, arrêtez, que je reprenne mon souffle ». Essayez donc de tirer un poids mort dans ces conditions … Il a bien fallu 5 minutes pour m’extirper de là. Grand moment de gloire et de solitude … Heureusement ma fille n’a pas eu le réflexe d’aller chercher son appareil photo, elle riait trop.
Le reste du voyage s’est bien passé, on a encore débarqué sur une petite plage, seuls comme des Robinson, pour y ramasser des clams et les manger le midi, mais là, c’était trop facile. J’ai assuré comme une bête !
Voilà mesdames ce qui termine mon épopée dans la baie d’Halong. On vous l’avait jamais raconté comme ça, hein ?
Re: Les péripéties de Evelyne au Vietnam - Avril 2010
Franchement , je suis fan de son voyage et de cette facon de raconter si humoristique . Merci Evelyne
Re: Les péripéties de Evelyne au Vietnam - Avril 2010
Morte de rire!! vraiment sympa les détails, merci à toi pour ce bon moment!
Pascale-Marie- Messages : 40
Date d'inscription : 07/05/2010
Re: Les péripéties de Evelyne au Vietnam - Avril 2010
J'ai eu un grand plaisir à te lire Evelyne, tu m'as l'air d'une sacrée rigolote.
Pour la croisière dans la Baie d'Halong et bien je ne savais pas qu'il ne fallait pas jeter le papier dans les toilettes.Personne ne me l'a dit et si c'était noté en anglais je n'ai rien compris.
Pour la croisière dans la Baie d'Halong et bien je ne savais pas qu'il ne fallait pas jeter le papier dans les toilettes.Personne ne me l'a dit et si c'était noté en anglais je n'ai rien compris.
janote- Messages : 486
Date d'inscription : 07/05/2010
Age : 66
Localisation : Bretagne
Re: Les péripéties de Evelyne au Vietnam - Avril 2010
Au cas où, l'info est valable au Mexique ... mais pas seulement sur les bateaux. Partout, partout, hôtels inclus ... Et là c'est écrit en espagnol !
Est ce qu'on fait connaissance à l'AG ?
Est ce qu'on fait connaissance à l'AG ?
Moune- Messages : 6
Date d'inscription : 07/05/2010
Re: Les péripéties de Evelyne au Vietnam - Avril 2010
Non Evelyne, c'est trop loin pour moi, ça me fait trop de frais.
Toi tu es proche de Montpellier?
Toi tu es proche de Montpellier?
janote- Messages : 486
Date d'inscription : 07/05/2010
Age : 66
Localisation : Bretagne
Re: Les péripéties de Evelyne au Vietnam - Avril 2010
Pas du tout, je suis à Annecy. Je fais train et train.
Moune- Messages : 6
Date d'inscription : 07/05/2010
Re: Les péripéties de Evelyne au Vietnam - Avril 2010
génial ton aventure.
merci de la partager avec nous.
pour le PQ, c'est pareil en Mongolie, on ne jette pas dans les toilettes, il y à une poubelle pour cela. quand tu commence la journée, ça va, mais en fin d'aprés midi, tu as ( heu comment dire cela simplement) la merde des autres sous ton nez....ahahahah.
merci de la partager avec nous.
pour le PQ, c'est pareil en Mongolie, on ne jette pas dans les toilettes, il y à une poubelle pour cela. quand tu commence la journée, ça va, mais en fin d'aprés midi, tu as ( heu comment dire cela simplement) la merde des autres sous ton nez....ahahahah.
isabelle- Messages : 24
Date d'inscription : 06/05/2010
Age : 57
Localisation : bretagne
Re: Les péripéties de Evelyne au Vietnam - Avril 2010
Superbe !
C'est exactement ce que je veux faire l'an prochain
C'est exactement ce que je veux faire l'an prochain
Benoit et benedicte- Messages : 11
Date d'inscription : 12/06/2010
Localisation : Aquitaine
Re: Les péripéties de Evelyne au Vietnam - Avril 2010
Je te remercie j'ai passé un agréable moment a te lire.
La lecture j'adore si tu as d'autres péripéties de ce genre n'hésite pas je suis preneur .
Un fan.
le mouellic jacques- Messages : 185
Date d'inscription : 14/06/2010
Age : 68
Localisation : Vannes . Morbihan.
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